L'Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) représente un jalon crucial dans l'évolution économique de l'Afrique. Avec la signature de cet accord historique par cinquante-quatre États membres de l'Union Africaine et la ratification par 47 d'entre eux, il est clair que le continent est fermement engagé dans une trajectoire d'intégration économique sans précédent.

Au cœur de cet accord se trouve l'article 7 du protocole sur le commerce des marchandises, établissant un cadre pour l'élimination progressive des droits de douane entre les nations membres. Toutefois, la mise en œuvre de cette disposition nécessite des négociations complexes ainsi que des concessions tarifaires nationales, mettant en lumière la complexité du processus.

Les industries agroalimentaire, pharmaceutique, automobile et enfin le transport et la logistique sont des secteurs clés au centre des pourparlers, avec une attention particulière portée aux règles d'origine. Les discussions sur le commerce des services avancent également, bien que des défis persistants subsistent dans des domaines clés tels que le commerce numérique et la protection de la propriété intellectuelle.

Alors que le commerce des marchandises débute dans le cadre de l'initiative de la ZLECAf, des questions juridiques subsistent quant à la base légale de cette approche, soulignant le besoin pressant de clarification pour garantir la conformité juridique et la stabilité à long terme.

En conclusion, bien que l'accord sur la ZLECAf représente une avancée significative vers une intégration économique continentale, il reste encore beaucoup à faire pour surmonter les obstacles et réaliser pleinement les avantages potentiels pour tous les États membres africains.